« L’art m’a donné un espace » : rencontre avec Jeffrey Gibson, artiste engagé

Voilà qui détonne à l’ère trumpiste : d’origine choctaw-cherokee, Jeffrey Gibson développe une pratique qui mêle cosmologie autochtone, culture queer et références pop. Premier Amérindien à avoir représenté les États-Unis à la Biennale de Venise en 2024, l’artiste se dévoile jusqu’au 20 décembre à la galerie Hauser & Wirth à Paris. Rencontre dans son atelier près de New York, entre les étagères de perles et de pigments.

Feuillages d’automne, allée centrale pleine de coffee shops, collines verdoyantes… C’est dans la charmante ville d’Hudson que se tient, au sein d’une ancienne école, ce grand atelier divisé en salles pour la peinture, la sculpture ou le perlage. « Le parfait endroit pour créer », nous souffle Jeffrey Gibson, l’œil rieur, large tasse de café à la main. À 53 ans, l’artiste est au sommet de sa carrière : il vient d’inaugurer quatre sculptures monumentales sur la façade du Metropolitan Museum of Art de New York, bénéficie de plusieurs solo shows à l’international, et ses œuvres sont présentes dans les prestigieuses…

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